Dans les rouages du temps : rencontre avec notre apprenti horloger

Vous le savez la bijouterie-joaillerie Linard, à Montargis, excelle aussi dans le domaine de l’horlogerie. 

Vous avez une montre à faire réparer, une horloge à remettre en état ou une comtoise à faire réviser ? Nos experts horlogers s’occupent de tout. Contactez nous.

Aujourd’hui, nous vous présentons notre apprenti-horloger, notre jeune talent passionné par son métier et désireux de répondre à toutes vos demandes. 

Thomas et son apprentissage du temps 

Thomas est rentré dans l’univers de la bijouterie il y a plus de 5 ans. 

En effet, notre horloger a commencé ses études par un CAP bijouterie option Joaillerie et a poursuivi avec un BMA (Brevet des Métiers d’Art) option sertissage et mention joaillerie. 

Ces 5 années d’études réalisées à Saint-Amand-Montrond et dans diverses bijouteries, notamment la nôtre, lui ont donné envie de poursuivre dans cette voix et de devenir un véritable professionnel. 

Cette année, Thomas continue à se spécialiser dans un apprentissage CAP horlogerie dont l’école est à Joué-Lès-Tours. 

Découvrez, tout de suite, dans l’interview de Thomas, les ficelles de son métier et surtout ce qui l’a motivé à devenir horloger au sein de notre boutique. 

L’art du temps : découvrez le portrait de notre horloger 

Thomas, pourquoi as-tu décidé de te spécialiser dans l’horlogerie ? 

« Au cours de mes années d’étude, j’ai eu la chance de faire des stages dans plusieurs bijouteries. Ma préférée étant la bijouterie Linard, j’ai fait le choix de revenir plusieurs fois et c’est ici que j’ai découvert le monde de l’horlogerie. 

En voyant Alexandre effectuer des réparations sur des comtoises et différents modèles d’horloge, ça m’a donné envie d’en apprendre plus sur les différents mécanismes et de me plonger au cœur de cet univers à la fois complexe et fascinant : Comment le mécanisme tourne et fonctionne pour au final nous donner l’heure ». 

Qu’est ce qui a fait que tu as décidé de te spécialiser tout en restant au sein de la bijouterie Linard ? 

« Après tous mes stages, ça me tenait à cœur de rester dans cette bijouterie-horlogerie pour faire mon apprentissage. J’ai de l’expérience en bijouterie et maintenant en horlogerie, ça me paraissait normal de rester dans un atelier qui propose ces deux prestations. 

Surtout, mes missions sont variées, j’en apprends tous les jours et je touche à tous les mécanismes possibles. »

Qu’est ce qui t’a fait tomber amoureux de l’horlogerie ? 

« J’adore travailler sur de gros mécanismes qui me poussent à réfléchir pour identifier le problème et réussir à réparer une horloge ou une comtoise. C’est un sacré casse-tête de trouver comment tout doit fonctionner. L’horlogerie est un domaine qui nous pousse à sortir de notre zone de confort. C’est gratifiant et satisfaisant et surtout chaque réparation est un challenge. » 

A quoi ressemble une journée ou une semaine type pour toi à la bijouterie Linard ? 

« En début de semaine, je m’attelle aux grosses réparations et révisions de comtoise. Une fois que je pense avoir tout remis en état, je vérifie mon travail tous les jours, je m’assure que tout fonctionne et je regarde si je peux encore optimiser le fonctionnement. J’ai donc beaucoup de phases de test et une réparation en horlogerie nécessite un travail sur un moyen terme. »

Quels sont les outils que tu utilises pour réparer une montre ? 

« C’est des petits outils mais ils sont emblématiques : voici un couteau, une clé, un chasse-goupille et des brucelles. 

Avec mon couteau je peux ouvrir les fonds de boîte (l’arrière du boîtier) et lorsque qu’ils sont vissés j’utilise une clé pour que ce soit plus simple et plus rapide. 

Je peux aussi vous parler de mon chasse-goupille. Comme son nom l’indique, ça me permet de retirer les goupilles (petite tiges métalliques qui permettent de fixer les mailles d’un bracelet de montre). On s’en sert lorsqu’on veut réduire ou augmenter le nombre de mailles. Cela peut servir aussi pour changer les anses ou un bracelet. 

Enfin, les horlogers utilisent souvent des brucelles pour récupérer toutes les petites pièces. Ça ressemble à une pince à épiler et ça permet de manipuler les montres et les pièces plus facilement. » 

Quelles sont les compétences nécessaires pour être un bon horloger ? 

« De la patience (rire), être manuel, rigoureux et surtout savoir réfléchir pour trouver l’origine des dysfonctionnements ». 

Considères-tu l’horlogerie comme un art ? 

« Bien sûr. Ce qui fait de l’horlogerie un métier d’art c’est l’habillage différents de chaque modèle et surtout la capacité de ces « objets » à nous faire traverser le temps. Les modèles peuvent provenir d’époques différentes et ça on peut le voir dans les styles des horloges. C’est même amusant de deviner l’époque de création en fonction de l’habillage. »

Enfin, pour parler des mouvements et des mécanismes, leur complexité fait des horloges et des comtoises de vrais objets d’art. Nous partons d’une force pour réussir à décompter le temps, c’est captivant. »

As-tu une montre ou une marque préférée ? 

« La montre de la collection Paddock de Pierre Lanier. J’adore cette montre et je la porte au quotidien. Cette montre squelette avec son mécanisme apparent est à la fois élégante tout en offrant un look sportif. 

Est-ce que, selon toi, l’horlogerie traditionnelle est en déclin face aux montres connectées ? 

Nous sommes dans un monde où les nouvelles technologies occupent une place importante. Cela a forcément un impact mais l’horlogerie traditionnelle pourra toujours faire face. En effet, la rareté des horloges et comtoise fait que les collectionneurs et les amateurs seront de plus en plus nombreux et s’intéresseront toujours à l’horlogerie. 

Thomas vous a donné envie de restaurer votre ancienne horloge ? Vous avez une montre à faire réparer et vous souhaitez la confier à un passionné ? Faites confiance à la bijouterie Linard. 

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